Une nature préservée, propice aux activités de plein air…
Les richesses naturelles et patrimoniales sont déjà bien mises en valeur grâce à un réseau de 375 km de chemins pédestres entretenus et balisés. 32 circuits de randonnée ont été mis en place par un groupe de travail composé de bénévoles et d’élus qui se mobilisent pour développer une offre qualifiée d’itinéraires pédestres.
Pour le vélo, la base VTT-VTC de la Roussille à Châtelus-Malvaleix propose 8 circuits balisés de 9km à 67km et c’est sans oublier le circuit de la Creuse à Vélo qui traverse plusieurs communes de ce territoire !
A noter : des arbres remarquables
Entre le Tilleul du Sully à Mortroux (4 fois centenaire) et le magnifique chêne du Bois Râteau à Bonnat (plusieurs fois centenaire), ou encore l’arbre remarquable de Mortroux (8m) répertorié en 2006 par la DIREN au registre « arbres et alignements remarquables du Limousin », ici plusieurs arbres vivants sont exceptionnels par leur âge, leurs dimensions, leur forme, leur passé ou encore leur légende.
Instants ludiques : Golf & Pumptrak
À Bonnat, venez tester ou améliorer votre swing au golf éducatif, accessible librement et gratuitement. Il vous suffit d’avoir un club et des balles pour s’amuser sur ce practice de 15 départs et 3 greens de 100m2 chacun.
Près du plan d’eau de la Roussille, vous pourrez trouver une piste de Pumptrak de 180m linéaire, à bosses et à virages. Elle est exclusivement réservée aux véhicules non motorisés soit : les vélos, draisiennes, trottinettes, skates. Les utilisateurs, n’ont pas besoin de pédaler, en effet, il suffit juste de « pomper (extensions/flexions)» avec les bras et les jambes tout en se servant de bosses et des virages.
La légende de la belle endormie de la Pierre Ebue à Jalesches (Creuse)
Ici encore, la pierre renferme bien des légendes. À Jalesches, un énorme chaos de granite raconte une histoire d’amour et de croisades. Découvrez les secrets de la Pierre Ebue. On l’appelle la Pierre Ebue. Jadis, on nommait ce lieu le Péreybus. On raconte que le seigneur de Péreybus avait un fils unique, nommé Raoul qui, en ces temps de Croisades menées par saint Louis, était parti lui aussi pour la Terre sainte. Il était fiancé à la fille du seigneur de Toulx, Enguerrande, qui, après avoir perdu un à un ses six frères aux Croisades, avait perdu sa mère de chagrin, puis son père. Elle resta ainsi seule dans le château, à attendre le retour de Raoul. Un beau jour, un chevalier frappa à sa porte lui disant apporter avec lui un message de son bien-aimé. Depuis ce jour, Enguerrande disparu subitement. Les villageois la crurent enlevée par le diable. Deux ans s’écoulèrent et Raoul revint à Toulx, la veille du dimanche des Rameaux. On dit qu’il fit alors don à la cathédrale d’un morceau de la vraie croix, et que c’est ainsi que Toulx devint Toulx-Sainte-Croix. En cherchant sa fiancée, il apprit sa soudaine disparition. La nouvelle le plongea dans la tristesse mais il promit de se venger de celui qui avait ravi sa promise.
Endormie sur un lit de mousse
Au matin des Rameaux, il prit la route du château de Péreybus. Alors qu’il arrivait près du rocher, la procession de Jalesches gagnait l’église et le curé prononça deux simples mots : « Attolite portas » (Ouvrez les portes). Aussitôt, un grand bruit résonna dans la roche qui se fendit en deux de haut en bas. Chaque moitié tourna sur elle-même comme deux lourdes portes qui s’entrouvrent et laissèrent apparaître une grotte. À l’intérieur, Enguerrande, reposait, délicatement couchée sur un lit de mousse. Toute à la joie de revoir son bien-aimé, elle lui raconta ce qui s’était passé deux ans auparavant, croyant que les événements s’étaient produits la veille. Le prétendu chevalier qui s’était présenté à sa porte avait voulu ravir son honneur en la menaçant. Elle avait alors adressé une prière à Notre-Dame qui était venue lui porter aussitôt secours. « Dormez en paix », lui avait-elle simplement dit. Endormie sous son rocher de Péreybus, Enguerrande avait ainsi passé deux ans à l’abri de son lit moussu. Le rocher de Péreybus quant à lui, s’est refermé au moment où le curé de Jalesches a prononcé l’Ite, missa est. La légende dit qu’il s’est rouvert chaque année pendant les siècles qui suivirent, au moment où la procession des Rameaux entrait dans l’église et se fermait une fois la messe dite.
Julie Ho Hoa (La Montagne)