Le site médiéval de Bridiers :
À 2km du cœur historique de la ville (3km par liaison douce),
Bridiers est un site remarquable avec sa tour, ses vestiges, son théâtre de verdure, son jardin médiéval…
Début août, le site est le théâtre de la Fresque de Bridiers,
l’un des plus grands spectacles historiques nocturnes en Nouvelle Aquitaine.
L’église Notre-Dame de La Souterraine :
De son vrai nom église paroissiale de l’Assomption de-la-Très-Sainte-Vierge,
L’église Notre-Dame de La Souterraine est un monument qui s’impose au visiteur dès son approche de la cité sostranienne
Et quelque soit la route empruntée.
Elle est classée Monument Historique depuis 1840.
La dalle funéraire de Monsgânier :
Désormais exposée dans l’église,
Il s’agirait de la tombe d’un moine tué en 1172 lors d’une révolte de bourgeois refusant de payer de nouveaux impôts levés par les moines de Saint-Martial pour continuer la construction de l’église.
Mais la légende préfère raconter l’histoire fantastique du Mousse-Gagnet.
La crypte (ou église basse) :
Située sous le chœur et le transept de l’église Notre-Dame,
La crypte occuperait la place d’une ancienne nécropole gallo-romaine christianisée durant le haut Moyen Âge.
On peut y accéder par la place d’Armes ou par un escalier intérieur débouchant dans le croisillon sud du transept.
La porte Saint-Jean :
Nommée selon les époques porte de Breith, de Lavaud, de Notre-Dame ou de la Prison,
La porte Saint-Jean a été construite au XIIIe siècle.
Classée Monument Historique depuis 1920,
Elle est, avec la porte du Puycharraud, gardienne de la mémoire des fortifications de la ville.
La porte du Puycharraud :
La porte du Puycharraud (ou porte du Portail) est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1941.
Seul élément subsistant de l’enceinte agrandie au XVe siècle,
Elle est aujourd’hui aménagée pour accueillir des expositions et héberge la bibliothèque anglaise.
La lanterne des morts :
Figurant parmi les constructions les plus insolites que nous ait léguées le passé,
Les lanternes des morts datent des environs du XIIe siècle.
Construites aux abords des cimetières, elles joueraient un rôle de phare destiné à guider les âmes des défunts vers le repos éternel.
L’orgue du Sauveur :
Réalisé en 1887 par le facteur d’orgues Jean-Baptiste Ghys,
L’orgue du Sauveur fait partie de la génération des orgues romantiques.
Classé comme objet au titre de Monument Historique en 1991 et entièrement restauré entre 1996 et 2010,
Il accueille désormais, à la chapelle du Sauveur, des concerts d’organistes
La chapelle du Sauveur :
Construite entre 1867 et 1871 dans le style néogothique,
La chapelle dépendait du couvent de la congrégation des Sœurs du Sauveur et de la Sainte-Vierge
Avant d’être donnée à la Ville de La Souterraine en 2019.
Elle connaît désormais une nouvelle vie grâce au projet culturel Micro-Folie.
Poursuivez vos découvertes dans les communes alentours…
…autour d’un circuit original : les rites et coutumes funéraires
Ne croyez pas que les cimetières se ressemblent tous. Ils sont le reflet d’une région. Ici les médaillons sont en porcelaine de Limoges. On peut aussi lite l’évolution des rites funéraires. D’un site à l’autre, découvrez l’hommage rendu aux défunts.
Néolithique moyen : Dolmen de la Pierre Folle à Saint-Priest-La-Feuille
Empruntant un chemin empierré, traversez un ruisseau et grimpez une petite butte. Le dolmen trône là-haut. Sa table, de 3,40 mètres de diamètre pour 1,20 m d’épaisseur, sur huit piliers dont un manquant. Est-ce cet équilibre précaire qui a donné son nom au dolmen ? Prenez le temps de lire sa légende.
Age de fer : Tumulus des Redoutes à Bazelat
Découvrez le tumulus des Redoutes reconstitué à l’identique du tombeau d’origine. Ici une vingtaine d’individus reposaient sous 5 tertres. Un mur circulaire de granit de 14 mètres de diamètre ceint l’ensemble.
Antiquité : Stèle de la Betoule à Saint-Maurice-La-Souterraine
C’est au lieu-dit du Bois de la Cure, que vous trouverez la stèle de la Betoule. Cet ensemble funéraire a été érigé entre le 2 ème siècle et le début du 3 ème . La nécropole abrite cinq sépultures. Coffre monumental ou petites urnes, conservent là, les restes incinérés des défunts, ici les ossements résiduels de crémations. On y trouva aussi une petite urne de verre, et même une sépulture en pleine terre dans un vase en céramique, des ossements, deux pots et un fond de bol de verre.
Moyen-âge : Lanterne des Ports à Saint-Agnant de Versillat
Une drôle de construction veille sur le cimetière. Erigée au XIIIème siècle, on a déplacé la lanterne suivant le cimetière. Elle a perdu sa base au passage, mais n’en reste pas moins imposante. Repère pour les pèlerins et voyageurs, protections des morts, elle s’illuminait par une petite lampe à huile hissée à son faîte par une poulie. Vous trouverez sa cousine au cimetière de La Souterraine.