Bourg, Eglise Saint-Sulpice-de-Bourges
Placé sous le vocable de saint Sulpice, l’édifice remonte au 12e siècle (nef et choeur) et a fait l’objet de remaniements ultérieurs, en particulier aux 14e et 15e siècles où il a été fortifié ajout de contreforts au niveau du chevet et d’un clocher-tour carré (il est l’un des rares exemples de ce type daté du 14e siècle). Des chapelles ont également été ajoutées aux 15e et 16e siècles ainsi qu’une sacristie au 18e siècle (aujourd’hui démontée). Inscrite au titre des Monuments historiques en 1994, l’église a été entièrement restaurée entre 2005 et 2008.
Le Mas Saint-Jean, Chapelle
La chapelle, placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste, était autrefois appelée chapelle du Mas-Chabot. Elle était la propriété du prieuré d’Aureuil en Limousin, qui y nommait les titulaires et dont le cartulaire permet d’attester son existence dès le début du 12e siècle. La chapelle serait le seul bâtiment restant du château féodal dit de La Bastide, qui était au 15e siècle la propriété de jean de brosse, compagnon de Jeanne d’Arc. La légende raconte qu’elle serait venue y prier vers 1430 sur l’instigation de Jean de Brosse.
Bourg, Auberge de la Fontaine au Loup
Cette auberge est une ancienne maison de maitre du 18e siècle. Elle a appartenu à la famille Merle de la Brugière de Laveaucoupet dont était membre le Général Sylvain-François Jules Merle de Laveaucoupet (1806-1892) qui fut maire de la commune de 1871 à 1878. Le bâtiment a été acheté en 1989 par la commune qui décida en 1997 de la réhabiliter en auberge. Après les travaux inhérents à la réhabilitation, l’Auberge de la Fontaine au Loup a ouvert ses portes en 2002.
La Barde, Château
Attesté dès 1422, le château était à l’époque la propriété des seigneurs du fief, olivier et Nignons de la Barde. Un document de 1578 décrit le chateau comme étant un édifice modeste doté d’un étage et de combles. En 1695, il appartenait à Jeanne Bertrand, dame du Plaix, et Etienne de la Celle. A partir du 18e siècle, il semblerait qu’il n’ait plus été habité en continu. Le dernier seigneur connu fut Léonard-François Merle de la Brugière. Suite à la Révolution, le fief fut vraisemblablement dispersé et vendu comme Bien national. Le plan cadastral de 1825 indique que la demeure actuelle n’était pas encore bâtie: il s’agit d’une maison de maître construite après le premier quart du 19e siècle et qui ne présente aucun vestige du château.
Le Chézeau, Château
Un fief est attesté au Chézeau dès le début du 18e siècle, époque à laquelle il appartenait à la famille de la Loue. Après la Révolution, il devint la propriété de la famille Du Breuil de Souvolle, qui fit reconstruire le château au cours du deuxième quart du 19e siècle. La demeure fut ensuite agrandie et transformée en une maison de maître (dite château) par M. Astier, probablement à la fin du 19e siècle: deux ailes ont notamment été ajoutées au corps de bâtiment central. La propriété est alors devenue le siège d’une exploitation agricole.
Souvolles, Château
Le château et la seigneurie de Souvolle appartenaient dès le 14e siècle à une branche de la famille de la celle. Cette dernière en resta la propriétaire jusqu’au mariage, en 1708, de l’héritière Anne de la Celle avec Charles du Breuilh qui prit le titre de «seigneur du Breuil de Souvolle». La famille de ce dernier demeura propriétaire du domaine jusqu’à la Révolution. Un dénombrement de 1626 fait mention d’une tour carrée, de trois tours rondes, dont une servant de colombier, et d’une chapelle (détruite). Le château a été remanié au 19e siècle, raison pour laquelle il n’a pas conservé tous ses éléments d’origine et s’assimile aujourd’hui une maison de maitre.