Bourg, Eglise paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens
Cette ancienne chapelle seigneuriale, aujourd’hui église paroissiale, date, pour ses parties les plus anciennes, du 12e siècle ou du 13e siècle. Restaurée une première fois à la fin du 17e siècle (charpente du chœur et de la nef) puis une seconde fois en 1963 grâce au don d’Arsène Gorgeon (mécène originaire de la commune et entrepreneur à Paris), l’église a été de nouveau restaurée à l’initiative de la commune en 2005 (toiture) et 2011 (le clocher en bardeaux de châtaignier a été refait à l’identique).
Lavaud Vieille, Pont
Ce pont routier, construit entre 1898 et 1900, enjambe la Petite Creuse et marque la limite entre les communes de Fresselines et de Nouzerolles. Bâti en pierres de taille jaune, il comporte trois arches cintrées reposant sur des culées et deux piles dotées d’un bec arrondi.
Cascade du Berceau de la vierge
Le village de La Jarrige possède une pierre curieuse surnommée «Le Berceau de la Vierge». Formant naturellement une grande vasque en granite, cette pierre creusée doit son nom à sa forme particulière, sorte de lit avec un «bébé». Le site jouxtant cette pierre (isolée dans un bois) a été aménagé à la fin des années 1980 par Marcel Rognaud, un habitant de La Jarrige : il a dévié un petit ruisseau qui se jette quelque mètres plus bas dans la Petite Creuse pour créer une cascade d’une dizaine de mètres de hauteur, et à ses pieds un étang à /’emplacement d’un ancien pré.
Le Château du Boucher
Puissante famille de Malval, puis, passée de famille en famille, elle fut acquise en :1539 par Jehan du Boys, seigneur de Villemonteix. Le château comprenait alors deux tours reliées par un corps de bâtiment et une cour au sein de laquelle se trouvait une salle souterraine voûtée. En :1569, le château fut attaqué et ruiné par /’expédition de Wolfgang de Bavière, venu en aide aux protestants français. En mauvais état, le château apparaissait encore sur le cadastre de 1836 mais ne figurait plus sur celui de 1933. Les seuls vestiges sont aujourd’hui une tour circulaire et la salle souterraine voûtée.
Du château féodal, il ne reste qu’une tour circulaire dressée au dessus d’une plate-forme, sur la rive droite du ruisseau de Lavaud. S’élevant sur trois niveaux, son accès se faisait depuis le logis principal par trois portes, une à chaque niveau. Aucune tuile ni ardoise n’a été retrouvée, ce qui pourrait signifier que la tour était sommée d’un chemin de ronde et d’une terrasse.