Bourg, Eglise Notre-Dame de Lorette
Selon différentes sources, l’église aurait été construite à la fin du 12e siècle ou au 13e siècle. De cette époque, elle n’a conservé que sa nef, dont le choeur et les baies, ont cependant été remaniés. Le portail ouest a été ajouté dans le courant du 13e siècle tandis que les chapelles et le clocher datent du 15e siècle.
L’intérieur de l’église se distingue par la voûte peinte de la chapelle sud ainsi que par la présence de fragments de statues en calcaire du 15e siècle.
L’ Age Boireau, Moulin
Sur la commune se trouvaient autrefois deux moulins hydrauliques : le moulin de la Jaussée, aujourd’hui sur la commune de Lafat, et le moulin de l’Age Boireau, dont l’activité a cessé en 1980. D’origine ancienne (18e siècle ?), ce dernier apparaît sur le cadastre de 1825 sous le nom de << Moulin de la Chapelle ». [caption id="attachment_53992" align="alignnone" width="300"] L’age Boireau, Moulin[/caption]
La Gare de La Chapelle Baloue
La mise en place de la ligne de chemin de fer Saint-Sébastien-Guéret en 1886 a induit la construction d’une gare dans le hameau du Goux et d’une station de garde-barrière à La Jaussée. Après la fermeture de la ligne (en 1940 pour les voyageurs et en 1950 pour les marchandises), les voies ferrées ont été démontées et transformées en chemin. Trois ponts de chemin de fer ont cependant été conservés : celui au nord du Goux (qui n’est plus accessible aujourd’hui) et ceux de Bel-Air et de Bois-Moreau, parfaitement identiques.
Château de Beauregard
Pendant l’Ancien Régime, la famille Rancé exerçait son influence sur la châtellenie. Néanmoins, les dépenses excessives du comte de La Chapelle Baloue, Jean Tiercelin de Rancé, et de son épouse, Louise-Henriette Appelvoisin, ont provoqué l’endettement de la famille et ont appauvrit de façon considérable le fief. Après la mort du comte en 1692, le domaine est resté aux mains de la famille, grâce au mariage en 1697 de Marie-Louise Tiercelin de Rancé, fille du comte, avec Louis de Foudras, comte de Chateaudriers en Mâconnais et capitaine des gardes. En 1791, le domaine est décrété bien national et mis en vente. La famille Beauvais ( dont les descendants sont les Thouvenin, Jautrou, puis Blanche) est devenue propriétaire en 1828 et a entrepris de construire plusieurs bâtiments : la métairie avec le pigeonnier, l’aile ouest du château (1835), la maison appelée «Le Chalet» (1860) et le bâtiment des communs (1870).
Le Château de Puyrageat
Le fief paraît remonter à une époque antérieure à sa première mention, à la fin du 15e siècle. Il aurait relevé pour son hommage des seigneurs (puis comtes) de Dun. De ce château ne subsistent que les vestiges de deux tours. Sur le cadastre de 1825, la parcelle sur laquelle se situent les vestiges est marquée par des pointillés. Sur la parcelle voisine, seul un bâtiment apparaît : le logis situé à l’entrée du hameau (entièrement reconstruit après un incendie en 1997), probablement édifié grace à la récupération des pierres provenant du château. Le vestige ancien réemployé le plus remarquable est un linteau sculpté portant un blason. Au-dessus de ce linteau, un corbeau en granite a été scellé dans l’appareil et porte aujourd’hui une tablette d’envol pour les pigeons.