Pouvez vous nous donner quelques détails sur votre approche de votre métier, de votre contact avec le public ?
« La méditation culturelle dans un lieu comme l’Hôtel Lépinat demande de faire preuve de polyvalence, et c’est tout l’intérêt de ce métier.
Pendant l’hiver, lorsque le musée est fermé, je passe des semaines à préparer les futures expositions et j’adore ça. Des recherches historiques à la réalisation des supports, en passant par les phases de rédaction et de communication, j’interviens à chaque étape de création. La médiation à proprement parler démarre une fois la nouvelle expo installée et la saison estivale lancée. Je quitte alors mon bureau pour être en contact avec le public. Avec les années, j’ai appris à travailler avec différents profils de visiteurs : scolaires, groupes de randonneurs, familles.
Le discours s’adapte à la personne que l’on a en face de soi, ainsi qu’à la nature de l’intervention. Avec le public, je fais des visites guidées, ateliers, conférences et de la création de contenu sur les réseaux sociaux.
S’il y a une seule chose à retenir pour naviguer entre ces différentes activités, c’est la curiosité. Il faut se tenir informé sur son sujet pour ne pas avoir un discours figé, apprendre le plus de choses possible, faire ses propres recherches, s’inspirer de ce que font les autres… Il n’y a que de cette façon que l’on peut ensuite synthétiser les informations et faire de la médiation.
Avec la Vallée des Peintres, nous avons la chance de pouvoir aborder de nombreuses thématiques et c’est une histoire qui a encore beaucoup de choses à révéler. C’est passionnant de pouvoir la partager avec les élèves et les visiteurs.
Au-delà du travail d’animation, le médiateur a aussi pour rôle de faire le lien entre les touristes et les autres prestataires du territoire. J’ai autant de plaisir à renseigner et orienter les gens de passage, qu’à discuter avec un collectionneur passionné. »