Un enfant du pays
C’est aussi à Crozant que naît Jean-Marie Laberthonnière en 1952, qu’il y grandit. Sa jeunesse est riche en découvertes des bonheurs les plus simples, dès cette époque il s’imprègne fortement, selon ses propres mots, d’une identité creusoise au contact de la « ruralité ». Mais enfant unique, il commence à dessiner pour passer le temps, et se passionne pour l’image jusqu’à suivre une licence d’Arts Plastiques à Paris.
Il participe ensuite à des expositions, ses tableaux se vendent, à sa propre surprise explique-t-il, plutôt bien. Et de fil en aiguille, ou plutôt de pinceau en toile, il devient officiellement artiste-peintre en adhérant à la Maison des Artistes en 1984. Comme ses prédécesseurs, ce Creusois aime à parcourir le département à la recherche de ses « motifs ». Partie la plus agréable d’après lui, et qui lui permet de se perdre dans les petits chemins, à la recherche d’un monde qui disparaît : une vieille barrière, un arbre tordu par les ans… Il passe ainsi plusieurs heures à croquer ces lieux, privilégiant les paysages.
Poussez les portes de sa galerie au coeur du village
C’est uniquement de retour à son atelier de Crozant qu’il se met devant une toile. L’artiste tente alors de retranscrire de façon réaliste, grâce à ses pinceaux, les caractères de ces lieux si longtemps observés.
Imprégnez-vous des huiles de ces paysagistes creusois accrochées aux cimaises des musées, rencontrez l’artiste pour discuter peinture et admirer son travail et perdez-vous, vous aussi, dans ces paysages de caractère, un crayon à la main… ou non.