Un lac artificiel aux multiples usages
C’est dans un paysage de rivières, de sources, de tourbières et de landes que le lac s’est implanté après la Seconde Guerre mondiale. C’est la période des Trente Glorieuses, la France doit se reconstruire avec des besoins en énergie croissants.
La Vienne se prêtait mal à un aménagement en raison de sa vallée étroite et encaissée. En revanche, la Maulde, coulant dans une vallée plus large, offre une possibilité d’accumuler une réserve d’eau conséquente. Pour assurer la rentabilité énergétique du projet il faut la compléter par la construction d’un réseau de vingt-et-un barrages, canaux et galeries souterraines.
C’est ainsi, que les travaux du barrage débutent en 1946. Le lac, sera mis en eau à la veille de Noël 1950 pour donner naissance à une réserve de 1000 hectares et 106 millions de m3 d’eau. La première turbine de la centrale sera mise en service en 1951.
Le lac semble si naturel,
par ses rivages dentelés et ses îles sauvages mais aussi par l’implantation dispersée de ces ouvrages.
En effet, on traverse le barrage comme un simple pont. Il faut vraiment prendre le temps d’une pause pour en comprendre ses caractéristiques : type poids rectiligne, 32.9 m de hauteur, 233 m de crête et deux vannes à clapets automatiques (évacuateurs de crues).
Au pied du barrage, pas d’usine ni transformateurs, les paysages restent verdoyants…
Il faut se rendre dans la crique d’Auphelle, à port Crozat, pour apercevoir une petite construction carrée de granit : c’est la prise d’eau.
D’ici, l’eau est captée et va parcourir 2,6 km dans une galerie souterraine, continuer sa route dans une conduite forcée de 610 m avant une chute de 252 m vers trois turbines installées dans l’usine souterraine du Mazet (commune de Peyrat le Château).
La production d’électricité annuelle moyenne de l’usine est de 63 Mw soit la consommation annuelle d’une ville de 40 000 habitants (Brive). Cette énergie durable et responsable permet d’éviter l’émission de 83 000 tonnes de CO2.
Outre la production d’énergie, le barrage de Vassivière est utilisé pour réguler, en soutient d’étiage, le débit de la Vienne, afin de protéger la faune et la flore en amont de la centrale de Civaux (86). C’est aussi devenu un pôle touristique majeur offrant un large panel d’activités.
EDF propose de découvrir ce site industriel, le fonctionnement du barrage, son histoire, le métier des salariés et la gestion de l’eau au travers de visites guidées.
Si une quinzaine de foyers, ou « feux » comme on dit ici, se sont éteints lors de la mise en eau, des centaines d’autres se sont allumés.
Aujourd’hui, « Vassiviera« propose une expérience immersive, ludique et insolite autour de l’histoire du barrage ainsi que des visites guidées du barrage et de l’usine hydroélectrique les vendredis de mai à septembre.
L’énergie des hommes de ce pays s’est concentrée pour le faire vivre et pour le partager.
Le saviez-vous ?
Vassivière porte son nom de la famille qui habitait autrefois le domaine agricole de l’île, dont une grande partie des terres a été inondée à la mise en eau.
La mémoire des lieux est gravée sur une oeuvre réalisée par Bernard CALET, dans le parc de sculptures sur l’île de Vassivière sur laquelle on retrouve également de nombreux vestiges de granit.
Histoire
en vidéoHistorique, le barrage Vidéo-guide Nouvelle Aquitaine
L'évolution d'un paysage Vidéo-guide Nouvelle Aquitaine
Cap Sud-Ouest Le Lac de Vassivière
Cap Sud Ouest Plateau de Millevaches, grandeur nature
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