J’ai testé pour vous le vélorail

Le jour J

Au départ, nous sommes séparés en groupes de 4 personnes. J’ai spontanément choisi de me mettre avec deux sportifs (qui ont un peu plus d’endurance que moi) et… je n’ai pas regretté mon choix.
On s’installe dans nos véhicules respectifs, sortes de wagons sans carcasses, et on part à quelques minutes d’intervalle. Allez, je tente les pédales. Ben oui pourquoi pas, finalement, ça n’a pas l’air si compliqué ! On passe sous les ponts, traverse le parc à bisons, longe le Thaurion… Pas la peine de diriger, il suffit de pédaler ce qui laisse le loisir d’observer ce qui nous entoure.

Quelques centaines de mètres… tout se passe bien et soudain, on entame une descente… waouh ! Quelle sensation ! Les cheveux au vent, les claquements métalliques du véhicule sur les rails, j’ai l’impression de ne rien maîtriser ! Et puis ça remonte tranquillement, d’abord à l’aide de l’élan de la descente puis il faut pédaler, pédaler, pédaler… c’est là que j’ai cédé ma place !
L’arrivée aux abords de Bourganeuf est magnifique et livre la cité médiévale sous cet angle nouveau… La tour Zizim est là, prestigieuse, bien plantée, entourée des bâtiments de l’ancienne commanderie. C’est là que l’aller du parcours s’arrête. Tout le monde descend ! Il faut tourner le chariot à l’aide d’un mécanisme mis en place à cet effet. C’est vraiment un moment de partage et de convivialité. Les premiers arrivés aident les derniers dans la manœuvre et… tout le convoi repart, en sens inverse.

Nous voici en gare de Bosmoreau les Mines. Nous profitons de la buvette pour nous désaltérer et grignoter un morceau tout en échangeant nos impressions. Nous venons de suivre la ligne de transport du charbon exploité à Bosmoreau jusqu’à Bourganeuf (10km aller/retour) et du coup, nous avons bien envie d’en savoir un peu plus. Avant de repartir, un petit tour au Musée de la mine nous a permis d’éclairer nos lanternes !